MAUVAISES HERBES 2023 #4 Le coquelicot
Exposition des étudiant.e.s de la classe préparatoire aux écoles supérieures d’art de Vitry-sur-Seine
Avec les travaux de Maëlys Angibaud, Charlie Beer Salesses, Noëllia Delgado, Zayneb Hlaout, Dinah Lukomo, Lucas Marchand, Margot Mariais, Elena Nguyen, Brice Roulance, Isaac Yapi et Adan Younsi Dahbi, étudiantes et étudiants de la Classe préparatoire publique aux écoles supérieures d’art de la Ville de Vitry-sur-Seine (Saison 2022-23), tous et toutes « herbes vagabondes », fragiles et résistantes, auxquelles toute l’équipe de la Prépa souhaite de trouver attache et de rester vivaces.
Le coquelicot, Papaver rhoeas L., de la famille des Papavéracées (pavots), est une plante herbacée annuelle à la tige d’un vert franc ou légèrement glauque, dressée, poilue et secrétant un latex blanchâtre, dont la fleur, simple et solitaire, se compose de quatre pétales rouge ponceau à l’aspect froissé. Le coquelicot est à la fois fragile et résistant. Associée à l’amour passionnel tout autant qu’à la consolation et l’apaisement, la couleur rouge écarlate de sa fleur évoque aussi le sang versé des soldats tombés au champ d’honneur et sur les tombes desquels les coquelicots poussaient (John Mc Crae, In Flanders fields the poppies grow, poème écrit lors de la Première Guerre mondiale). Souvent considéré comme une mauvaise herbe et chassé des champs de céréales par les herbicides, le coquelicot s’est mis à pousser au bord des routes, dans les zones abandonnées, les remblais, les décombres. Lorsqu’on l’observe aujourd’hui dans les champs de blé, c’est signe de bonne santé de la terre.
« Les fleurs sauvages deviennent rares »*.
*Manifeste anti-pesticide écrit par le Mouvement du coquelicot, publié le 12 septembre 2018 dans Charlie Hebdo.
- PRATIQUE
Vernissage le samedi 3 juin 15h-18h.
Entrée libre et gratuite.